le 1er décembre 2022  se sont réunis les membres de l’association Rebond en assemblée générale ordinaire. Cette assemblée générale est la 2ème assemblée générale de l’association, faisant suite à celle du 12 novembre 2021.
Les différents rapports sont présentés par plusieurs membres du CA.
(Pour mémoire, la gouvernance de l’association est collégiale)

Quelques mots sur Rebond
Jean CAZENAVE 

A l’initiative de sympathisant.e.s d’ Ensemble Réinventons Crest (ERC), liste pour les élections municipales de Crest de 2020, l’association est créée en juin 2021, avec le soutien de nombreux donateurs qui avaient contribué au financement du recours en Conseil d’État contre le résultat des élections..

L’objectif est de poursuivre  la dynamique mise en place pendant la campagne;avec une ouverture plus large en direction des citoyen.ne.s de Crest et le vallée de la Drôme.

« L’association est un collectif citoyen ayant pour objet de rassembler les habitant de Crest et de la vallée de la Drôme qui souhaitent s’impliquer
–    dans la mise en œuvre d’actions qui les concernent au quotidien
–    dans l’élaboration des politiques locales
en appliquant les méthodes de la démocratie participative »
[art 2 des statuts]

On nous renvoie que nous sommes une association politique et nous le sommes au sens noble du terme. Mais si Rebond est  bien en lien avec ERC, Rebond  n’est pas ERC. qui est un groupe d’élu.e.s et de sympathisants.
En 2022 le Conseil a rencontré deux fois les élu.e.s d’ERC pour préciser les liens entre leurs actions, et, suite à cette réflexion commune nous vous soumettons ce soir trois grands axes qui pourraient exprimer la mission de Rebond:
–    Promouvoir la sensibilisation des habitant.e.s sur des thèmes d’actualité, les amener à participer au débat public.
–    Appuyer l’action des élu.e.s d’ERC au conseil municipal de Crest et à la CCCPS.
–    Contribuer à faire vivre une autre manière de gérer Crest et la vallée de la Drôme, avec créativité et

    Le fonctionnement collégial de l’association repose sur un Conseil Collégial composé  actuellement de 8 co- président.e.s qui assurent la gouvernance et de commissions  thématiques qui travaillent de manière autonome.

L’activité de l’association
Danielle BENKEBOUCHE 

Au cours de l’AG de novembre 2021 nous vous avions demandé:
–    ce que vous attendiez de Rebond
–    ce que vous aimeriez voir advenir à Crest ou dans la vallée
–    des propositions d’actions concrètes
Nous avons travaillé toute l’année à partir de ces attentes et propositions en réunion du Conseil Collégial et surtout en Commissions.

 La Commission Solidarités et lien social

1)    La proposition d’organiser un grand évènement festif  et culturel en commun avec d’autres associations d’entraide ou culturelles s’est traduite par la préparation et la tenue de la fête des feux d’automne le 23 septembre dernier.
Véronique SAGOT-DUVAUROUX  fait un compte-rendu de cette fête.
Un collectif d’associations s’est constitué au printemps 2022 pour créer un évènement populaire reliant les différents quartiers de la ville de Crest dans sa vallée : les feux de la Saint Jean… qui sont devenus la fête des feux d’automne.
Cette fête joyeuse  a réuni  au moment le plus fort de la soirée, 400 personnes, de tous âges, de différents quartiers. de Crest et des communes voisines, pour participer à une retraite aux flambeaux et partager une soupe au pistou au son des fanfares et des djembés.
Pour organiser cette fête nous n’avons pas obtenu l’aide de la municipalité de Crest (services techniques, police municipale) mais nous avons pu compter sur la gendarmerie pour assurer le service d’ordre du défilé. Nous les en avons remercié.
Tous les participants se sont impliqués bénévolement dans la préparation et l’organisation.
Le bilan financier de l’opération fait état de 2354€ de dépenses et 1205€ de recette (soupe et boissons) Rebond, en tant qu’association ressource, a pris en charge la différence.
Les associations impliquées souhaitent organiser une nouvelle fête l’année prochaine, malgré les incitations de la mairie à ne pas collaborer avec Rebond.

2)    Le projet de mettre en lien des habitant.e.s, des maraîchers et des lieux de solidarité est portée dans Rebond par le collectif « le banquet »
Danielle BEN KEBOUCHE présente cette action
Le Banquet est un collectif de citoyen.nes qui s’est donné pour objectif de favoriser l’accès pour tous à une alimentation saine, durable et locale, en mettant en lien des maraîchers locaux et des consommateurs. .
Le groupe travaille actuellement à la mise en place d’un projet s’inspirant des  recherches en cours au niveau national sur une sécurité sociale de l’alimentation (à l’image de la SS pour les soins) donc universelle et gérée par les différents acteurs, consommateurs et producteurs.
Nous référant à une expérimentation en cours à Dieulefit, nous aimerions créer un  marché avec des prix différenciés (un prix rémunérateur pour le producteur, un prix solidaire un peu plus élevé et un prix moins élevé)
Nous recherchons un lieu à Crest pour installer ce marché.
Nous sommes en lien avec une commission extra-municipale d’ Aouste qui travaille également sur la question de l’alimentation.

La Commission sur l’eau
Dominique MARCON
Cette commission travaille sur une grande réunion publique sur l’eau.
La date sera communiquée ultérieurement.
Nous nous mettrons en relation avec le Festival les yeux dans l’eau.

Les perspectives pour l’année 2023

Au cours d’un échange, la question est posée des priorités à mettre en œuvre pour la prochaine année et avec quels moyens humains.
Cette interrogation fait suite au constat que les nombreuses propositions faites au cours de la dernière année et ne se sont pas concrétisées faute de bénévoles pour animer les différentes commissions et les ateliers de projets.
Sans de nouvelles forces vives au Conseil Collégial, dans les commissions et dans les ateliers nous ne pourront pas ouvrir de nouveaux chantiers et aurons bien des difficultés à  poursuivre les actions engagées.
Dans l’état actuel le risque de démobilisation des sympathisants est important.

Autre question : Comment les élus d’ERC  peuvent-ils s’appuyer sur Rebond pour faire connaître ce qu’ils font à Crest et à la CCCPS..
Ils s’expriment sur le site de Rebond et sur sa page Facebook.et par des tribunes dans la presse en leur nom propre ou en tant que groupe d’élus.
Ils organiseront une réunion le 20 janvier prochain pour rendre compte de leur action

Proposition d’évènement par Brigitte BURDIN :
Cette année était organisée la dernière « fête de la rue Peysson » portée par l’association « les polissons de la rue Peysson ».
Des familles du quartier ont envie de continuer à leur façon et les « polissons » sont prêts à les accompagner dans une transition entre deux générations.
L’AG est d’accord pour soutenir ce projet.

Le PAT : Le projet alimentaire térritorial

Dernier né des projets en cours de mise en route dans les domaines qui m’intéressent, le projet alimentaire territorial (dispositif d’Etat avec co financements possibles des actions qui seront retenues) a « pour objectif de relocaliser l’agriculture et l’alimentation dans les territoires en soutenant l’installation d’agriculteurs, les circuits courts ou les produits locaux dans les cantines. Il devra être élaboré de manière collective à l’initiative de divers acteurs (collectivités, entreprises agricoles et agroalimentaires, artisans, citoyens etc.) ».
Pour cette occasion, une méthodologie nouvelle a été mise en place, puisque ce PAT est initié par un groupe de travail ouvert à des élus non conseillers communautaires. Il y a ainsi 4 agriculteurs présents dans ce groupe.
Pour ma part, j’agirai pour que les actions de ce projet facilitent l’accès des personnes les plus vulnérables à une alimentation locale de qualité, aident à une adaptation des pratiques culturales à l’urgence climatique (émissions de CO2, consommation d’eau) tout en permettant une rémunération juste des producteurs, facilitent la nécessaire résilience alimentaire sur un territoire moins dépendant des « importations » et plus accueillants pour les nouveaux producteurs. Ces objectifs sont très partagés dans le groupe de travail et c’est prometteur. Le diagnostic partagé de la situation devrait prendre au moins un an, et associer de nombreux partenaires : les actions mises en place progressivement. Je vous tiendrai au courant au fur et à mesure.

le PLH : Le programme local de l'habitat

Un programme local de l’habitat, qui doit être cohérent avec le SCOT (vori ci dessous) ne s’impose pas aux communes, même s’il constitue un cadre. Les précédents PLH (des ex communautés de communes du Crestois, et du Pays de Saillans et de la CCVD) n’ont atteint que très partiellement les objectifs qu’ils s’étaient fixés, notamment en termes de stratégie foncière et de logements pour les ménages précaires  : il n’en reste pas moins que son élaboration est l’occasion d’échanges, de diagnostics,  de réflexions stratégiques et de définition d’objectifs communs avec les acteurs du logement et les communes.

Notre territoire se caractérise par une population modeste à très modeste, un habitat devenu rare, pas toujours de bonne qualité et une forte pression récente sur les prix. Le rythme d’augmenation des logements sociaux ou conventionnés n’est pas suffisant à répondre à la demande.

Le futur PLH devrait être arrêté d’ici la fin de 2022 (pour une période de 6 ans). Les actions prioritaires devraient porter sur une augmentation de logements permettant l’accueil de tous les habitants et le desserement des ménages dans de bonnes conditions, mais aussi l’accueil des jeunes, des saisonniers et des solutions hors EHPAD pour les plus de 60 ans. L’habitat réversible étant introduit comme une solution (notamment pour les saisonniers, les jeunes travailleurs), la 3CPS aidera les communes à fixer les règles (cohérentes avec les PLU) pour ce type d’habitat.

Le SCOT : Le schéma de cohérence térritoral

Le schéma de cohérence territorial (SCOT), commun à la 3CPS et la CCVD  est un cadre d’aménagement et d’urbanisme sur une période de 20 ans qui s’impose aux communes ou intercos pour l’élaboration de leurs PLU ou PLUI. Il fait donc des choix structurants pour l’aménagement de notre vallée. Les décisions sont prises par un conseil syndical composé d’élus délégués par les 2 communautés de communes (9 pour chacune) : il faut bien reconnaître que 4 ou 5 délégué-e-s de la 3CPS sont parmi les plus assidus et actifs.

Le SCOT s’est donné un fil conducteur : l’exigence de qualité environnementale, réaffirmée dans le contexte d’urgence climatique. Parmi les grands choix faits : le revitalisation des centres des villes, bourgs et villages (pas de nouvelles zones commerciales non encore programmées), le développement de logements adaptés à la population, la consolidation de la qualité environnementale du territoire, la mobllité  durable et solidaire. Par exemple, le SCOT ne devrait pas autoriser la création ou l’extension de campings de pllus de 1ha. Les enveloppes urbaines vont être redéfinies, afin de limiter l’artificialisation de nouvelles surfaces. Bien sûr, des intérêts divergents sont mis en lumière, mais l’espoir d’un SCOT répondant aux urgences et exigences du moment est réel. En tous cas, le SCOT de la Vallée de la Drôme se profile, au dire de certains, comme l’un des SCOT les plus intéressants en France.

L’augmentation de population prévue par le SCOT (plus de 11 000 habitants supplémentaires d’ici à 2040) a exigé une étude sur la ressource en eau potable, afin de savoir si une telle augementation de la  population pourrait ne pas mettre en danger les ressources en eau, potable en particulier. Cette étude a été présentée le 9 novembre aux élus du territoire. Elle fait ressortir que les ressources en eau sont réelles mais vulénrables, et que la disponibilité de l’eau potable ne serait suffisante qu’à certaines conditions : réduction immédiate de la consommation pour qu’elle revienne dans les limites fixées par le PGRE[1], investissements limités permettant d’accéder rapidement aux ressources non encore totalement exploitées, et plus lourds à terme pour accéder à d’autres ressources que les nappes alluviales de la Drôme. L’enjeu est donc de taille afin d’éviter l’épuisement des rivières et de leurs populations, mais aussi des tensions entre les usages.

Aujourd’hui, le volume prélevé pour la seule eau potable en période d’étiage (soit 1,4 millions de m3 sur 4 millions pour l’année entière) est de près de 20 % supérieur à ce qu’il devrait être pour respecter le bon fonctionnement du milieu aquatique. Les nappes alluviales de la Drôme (dont principalement celle de Crest/Allex) sont en état de surexploitation de début juin à mi septembre, et donc les plus fragiles. Si on ne change rien, l’augmentation de la population entraînerait un besoin en eau potable de plus de 1,6 million de m3 en période d’étiage, soit un dépassement de 40% du volume prélevable sans mettre la rivière (et les nappes alluviales) en grave danger. C’est pourquoi, à court terme, il faut réduire la consommation, et à moyen terme investir pour aller chercher de l’eau dans d’autres aquifères existants et connus, dont en priorité le karst de la Gervanne. Inutile de dire que la réduction de cette consommation ne se fera pas sans difficulté, d’autant plus que d’autres usages de l’eau mettent également en danger la rivière. Des décisions politiques fortes devront être maintenant prises.

Il n’est pas inutile de rappeler que l’irrigation prélève sur le bassin versant 1,7 fois plus que l’eau potable sur l’ensemble de l’année, et 2,5 fois pour la seule période d’étiage.

[1]Plan de gestion de la ressource en eau de la Drôme et de ses affluents, élaboré en 2015, visait à limiter et partager les usages de l’eau. Le constat actuel est que les maximums prélevables en période d’été sont largement dépassés année après année.

C’est le plus gros budget de la 3CPS, avec enfance et jeunesse, et des enjeux importants en lien avec l’urgence climatique.
Depuis 2 ans, une grande partie de l’énergie et des investissements de la commission et des agents a été consacré à apaiser la guerre des poubelles à Crest, avec une concertation longue et difficile sur les points d’apport volontaires à Crest, leur esthétique et leur praticité. La question des poubelles est abordée en termes de service aux usagers (surtout crestois) plutôt qu’en termes de politique de déchets, recyclage, évitement, économie circulaire, impact environnemental, tarification, etc…. On peut en effet très largement passer du temps un peu « café du commerce » sur la meilleure localisation et la meilleure taille des conteneurs, sans faire avancer la nécessaire réduction des déchets. La commission a tendance à considérer que notre syndicat de traitement (le SYTRAD) s’occupe de tout très bien et que notre mission est seulement de bien collecter et de favoriser le tri. Or le SYTRAD ne s’occupe que de traiter les ordures qu’on lui achemine, en insistant sur la nécessité de trier, mais pas de réduction des déchets.
Bien que ce soit au cœur du projet de territoire de la 3CPS, la commission n’a toujours pas commencé à parler réduction des déchets, et économie circulaire. Une convention active avec la recyclerie l’Or des Bennes, avec financement au tonnage évité, commence à peine à être négociée. Et pourtant, à partir d’aujourd’hui, c’est la semaine européenne de réduction des déchets.

La question de la collecte des déchets verts (qui devront être obligatoirement séparés des autres ordures ménagères résiduelles à partir de 2024) vient d’être prise en charge, avec un débat en conseil communautaire qui a surtout porté sur les odeurs !
Il y a encore beaucoup de travail dans cette commission…qui a pourtant choisi le thème des incivilités pour sa prochaine réunion : est ce vraiment par ce bout là que la question du volume de déchets doit être traitée ?

La commission économique

Elle a essentiellement travaillé, depuis 2 ans, à la vente des 23 parcelles de la zone d’activités de’écoparc du Pas de Lauzun, qui sont aujourd’hui presque toutes vendues ou en cours de l’être. La commission a souvent regretté que ne demandent de s’installer dans cette zone d’activités que des entreprises existantes ayant besoin de se développer, et non par de plus grandes entreprises décidant de s’installer à Aouste. J’ai toujours plaidé pour plus de réalisme : la comcom doit proposer du foncier accessible à des entreprises existantes, en phase de développement, ce qui est un bon signe pour notre territoire. Il ne suffit malheureusement pas de le vouloir, d’offrir des beaux paysages et une qualité de vie pour que de grandes entreprises choisissent de venir.

Dans cette commission, je travaille à faire reconnaître l’économie sociale et solidaire (SCOP et SCIC en particulier) comme un acteur économique clé de notre territoire, tant pour les activités innovantes que pour des emplois pérennes et  non délocalisables. Tout le monde n’est pas près à l’entendre, mais je m’obstine !

 

L’actualité récente est la création d’une nouvelle (petite) zone d’activités aux Valernes à Crest (pas très loin de l’Or des Bennes) : 9 lots seulement  sur ce terrain vendu en 2016 par la ville de Crest à la 3CPS. Elle répond à une demande pressentie des entreprises crestoises. Pour l’instant a été validée l’installation des ambulances Jussieu. Terre de Liens (90 emplois actuellement) a fait une demande pour 2 parcelles : il semble que les élu-e-s majoritaires de Crest n’y soient pas très favorables.

Dominique Marcon – Conseillère municipale Ensemble Réinventons Crest, conseillère
communautaire 3CPS

1 - carte d'identité de la communauté de communes

Notre  jeune communauté de communes l3CPS de son petit nom = Communauté de Communes du Crestois et du Pays de Saillans) regroupe 15 communes et gère, pour 15 000 habitants, un budget à peu près équivalent à celui de la Ville de Crest : 10M€ en fonctionnement (9M€ à Crest) , 3,5M€ en investissements (3M€ à Crest) dont les stations d’épuration et les équipements sportifs. Elle a été créée en 2014 seulement, elle est donc encore toute jeune. Notre voisine la CCVD fait figure de grande sœur, née en 2002, avec 31 000 habitants de 29 communes et un budget 3 fois supérieur. D’ailleurs, nous organisons en commun plusieurs activités ou services, comme le service public de la rénovation énergétique de l’habitat, la stratégie forestière, le SCOT.

La communauté de communes exerce des missions autrefois dévolues aux communes. Dans l’ordre de taille au budget de fonctionnement 2022 : collecte des déchets (2,1M€), enfance jeunesse (2M€), action économique (1,2M€), équipements sportifs (0,8M€), logement (0,1M€), services généraux (3,5M€) et la fibre optique (0,5M€). La gestion de l’eau potable devrait lui être transférée en 2026.

 

39 élus siègent au conseil communautaire, dont le nombre est proportionnel à la taille des communes : il y a donc 19 conseillers de Crest (15 de la majorité, 4 de la minorité), 5 de Aouste, 2 de Mirabel, 2 de Saillans, et 11 représentants des petites communes. On comprend que la majorité crestoise, avec 15 élus sur 39 dispose d’une force de frappe évidente.

2- le fonctionnement institutionnel de la 3CPS et le rôle que peut y jouer une simple conseillère

.Le fonctionnement institutionnel est tel que les décisions se préparent, ou se prennent pour celles qui peuvent l’être, en exécutif : rencontre hebdomadaire des 7 vice présidents délégués, chacun étant affecté à une mission (à part finances et équipements sportifs qui restent sous la responsabilité du Président). Les réunions du conseil communautaire entier (à peu près 1 par mois) sont un lieu de débat, et valident pour l’essentiel les décisions déjà préparées en exécutif, et/ou validées en commission.

Les commissions fonctionnent de façon hétérogène, selon les sujets et la volonté de leur vice président-e. Elles sont un lieu d’instruction des décisions, mais tous les sujets relatifs à leur champ n’y sont pas automatiquement traités. Une conseillère communautaire de base, comme moi, peut y faire valoir son point de vue, proposer de contribuer à l’élaboration des choix, mais c’est toujours le vice président qui décide de transformer ces options en décisions, et de porter ou non ces débats en commission, en exécutif, et en conseil communautaire. C’est peut-être pour cette raison que les commissions sont le théâtre d’un absentéisme important ???

Vous l’aurez compris, à la 3CPS, beaucoup dépend des vice présidents. Le Président, lui, est souvent présent dans les commissions mais intervient peu dans les débats.

Une nouveauté récente, intéressante et à suivre : la possibilité pour des conseillers municipaux non conseillers communautaires de participer à des groupes de travail sur des sujets particuliers. Le premier de ces groupes de travail est en cours de constitution en vue d’élaborer un projet alimentaire territorial https://agriculture.gouv.fr/quest-ce-quun-projet-alimentaire-territorial (je vous en parlerai plus tard), avec une aide de l’Etat sur 3 ans.

Vous l’aurez compris, il s’agit d’un fonctionnement complexe, très classique et plutôt pyramidal, comme c’est le cas dans à peu près toutes les communautés de communes, et la participation des habitants n’y est pas (encore) d’actualité. Pas facile de se faire entendre sur ce sujet.

Vous l’aurez compris, à la 3CPS, beaucoup dépend des vice présidents. Le Président, lui, est souvent présent dans les commissions mais intervient peu dans les débats.

Une nouveauté récente, intéressante et à suivre : la possibilité pour des conseillers municipaux non conseillers communautaires de participer à des groupes de travail sur des sujets particuliers. Le premier de ces groupes de travail est en cours de constitution en vue d’élaborer un projet alimentaire territorial https://agriculture.gouv.fr/quest-ce-quun-projet-alimentaire-territorial (je vous en parlerai plus tard), avec une aide de l’Etat sur 3 ans.

Vous l’aurez compris, il s’agit d’un fonctionnement complexe, très classique et plutôt pyramidal, comme c’est le cas dans à peu près toutes les communautés de communes, et la participation des habitants n’y est pas (encore) d’actualité. Pas facile de se faire entendre sur ce sujet.

Dominique Marcon – Conseillère municipale Ensemble Réinventons Crest, conseillère
communautaire 3CPS

En novembre 2020, un groupe de sympathisants de la liste « Ensemble Réinventons Crest » et de ses diverses composantes créait l’association ‘Rebond, association citoyenne pour les habitants de Crest et de sa vallée’.

Ce collectif citoyen s’est donné pour objet de « rassembler les habitants de Crest et de la vallée de la Drôme qui souhaitent s’impliquer dans la mise en œuvre d’actions qui les concernent au quotidien, dans la réflexion sur les politiques locales et leur élaboration et de promouvoir et mettre en œuvre les méthodes de la démocratie participative ».
Elle est née de l’élan de mobilisation de 2020 pour un changement de politique à Crest et du besoin de beaucoup d’entre vous de poursuivre la dynamique engagée.

La diversité et le nombre des projets associatifs et des initiatives citoyennes à Crest et dans les communes de la vallée est très remarquable et d’une grande richesse.
L’association Rebond est une parmi ces initiatives, avec un désir fort de mise en commun des énergies et de complémentarité dans les actions.
La mise en route a été un peu lente à notre goût mais elle a abouti à deux actions qui illustrent notre projet :
– « Feux d’Automne » : une belle fête populaire coorganisée le 23 septembre dernier en partenariat avec plusieurs associations locales.
– l’organisation d’une réunion publique sur le sujet clé de l’eau « Notre affaire à tous », qui aura lieu prochainement.

D’autres projets sont dans les cartons, les idées ne manquent pas, mais nous avons besoin de toutes les énergies pour les mettre en œuvre.

Nous vous invitons à participer à l’assemblée générale de l’association Rebond, qui se tiendra le 1er décembre 2022 à 18h, à la salle de l’AMAPE, rue des Alpes à Crest.

Cette assemblée générale fera, classiquement, le point sur l’activité de l’association, ses finances, mais aussi sur ses projets et surtout les vôtres. Si cette aventure vous tente, rejoignez-nous avec vos suggestions, vos idées et vos envies.