La Lettre des élus municipaux ERC Vos prochains rendez-vous avec la démocratie locale ! Grâce à  votre enthousiasme, les élu-e-s ERC accompagnés d’habitant-e-s motivé-es, ont relancé la machine de la participation citoyenne à Crest : vous trouverez, dans les prochaines semaines, un programme riche pour participer concrètement à la vie démocratique locale. Vous pouvez également contacter directement vos élus (voir contacts en fin de lettre), cela nous fait toujours TRÈS plaisir d’écouter vos avis et vos propositions.Mercredi 8 mars 19h à Crest (Salle Coloriage) Réunion publique : Comment améliorer la gestion des eaux pluviales et des eaux usées à Crest ?Pascal Molle, directeur de recherche à l’INRAE et spécialiste internationalement reconnu des questions de gestion, traitement et valorisation des eaux urbaines. Pascal exposera comment, face aux enjeux écologiques actuels, il est possible de concevoir différemment les enjeux de la gestion des eaux pluviales sur les systèmes d’assainissement des villes. Nicolas Sizaret, élu ERC qui suit la question de l’eau à Crest, présentera ensuite un état des lieux du traitement des eaux usées dans la ville de Crest : Pourquoi, en 2021, 17% des eaux collectées par les égouts ont fini dans la Drôme sans traitement ? Que pourrions-nous faire pour corriger le tir ?Un groupe de travail sur l’eau prépare déjà d’autres événements (débat sur la gestion publique / privée et la tarification de l’eau, déambulation pédagogique le long de la Drôme, réunion d’information sur l’état des ressources en eaux dans la Vallée et des usages…). Rejoignez-nous si le cœur vous en dit.  Vendredi 10 mars à 19h à Crest : Rencontre de travail Quel avenir pour l’ancien Hôpital de Crest ? Vous êtes nombreux à avoir souhaité qu’un groupe citoyen travaille sur l’avenir de l’ancien Hôpital de Crest. En effet, sur cette future friche de « bien commun », le projet de la majorité municipale est de consacrer les deux tiers du bâtiment à la revente privative pour un hôtel et des logements en accession à la propriété, et l’autre tiers à la démolition. A nous d’imaginer une autre proposition !  Cette première rencontre a pour but de partager l’état du projet à ce stade, et imaginer ensemble une méthode de travail et de mobilisation pour faire émerger un projet alternatif. Elle est ouverte à toutes celles et tous ceux qui souhaitent apporter leurs idées, leur temps et leur compétence, pour préserver pour le bien du plus grand nombre ce lieu emblématique de notre ville.La réunion aura lieu au 10 rue Peysson (arrière du restaurant La Tartine) au 1er étage à droite Vendredi 17 mars en soirée à Crest : Conseil municipal Avez-vous déjà assisté à un conseil municipal ? Vous en aurez l’occasion le 17 mars prochain à la mairie de Crest (salle Max Tabardel, deuxième étage) : les séances sont publiques – et votre présence est une marque de soutien très appréciée de vos élus ERC. L’horaire exact sera connu quelques jours avant (autour de 20H30). PS : Vous pouvez quitter le conseil avant la fin (certaines séances sont de vrais marathons).L’ordre du jour est fixé par M. le Maire 5 jours avant. Nous les mettons alors en ligne. Attention : durant le conseil, le règlement intérieur vous imposera de garder le silence. En fin de séance, vous pourrez poser des questions au maire ou aux élus. Pour regarder sur youtube le conseil municipal en direct ou en différé  NB : Le conseil communautaire CCCPS est lui aussi public. Prochaine séance jeudi 23 mars à 19h.Prochain lancement du groupe de travail
Tarification de la cantine   / Projet de cuisine centrale
La mairie de Crest nous annonce une augmentation des tarifs de la cantine à la rentrée… nous souhaitons donc lancer ce groupe de travail dès que possible, et vous proposerons une première réunion au mois d’avril. Alors si vous vous sentez concerné-es et avez un peu de temps à consacrer à ce sujet, contactez-nous.Pétition : Doubler la circulation des TER, c’est possible !Nous soutenons la pétition qui demande 4 allers-retours de TER supplémentaires sur la ligne de proximité et d’usage quotidien qui dessert la vallée de la Drôme, depuis Romans jusqu’à Luc en Diois. Les associations ont montré que techniquement il est possible de doubler la circulation de train sur cette ligne sans investir ! Montrons aux régions AURA et PACA, dont dépend cette décision, que nous sommes attachés au train, un mode de transport écologique à plébisciter pour lutter contre le réchauffement climatique ! Pour signer la pétition PS : Bien sûr, au-delà du train, nous n’oublierons pas de défendre la cause des communes de la vallée qui ne sont pas desservies par le train, et parfois très mal – voire pas du tout – desservies par les autocars interurbains. Retour sur le conseil communautaire de la CCCPS du 23 février 2023Voici un petit résumé (subjectif et non exhaustif !) de quelques éléments importants dans ce conseil communautaire. La séance a duré presque 5 heures (de 19h à 23h30 : bon poids !), avec tout juste le quorum d’élus. Pour Crest, seuls 6 élus sur 19 avaient pris la peine de venir, dont vos quatre élus communautaires ERC (René-Pierre, Agnès, Dominique et Nicolas) et seulement deux élus de la majorité municipale (sur 15). Le maire de Crest était absent (comme 80% du temps).Plat de résistance de cette session : le débat d’orientation budgétaire. Les grandes tendances : Les bases d’imposition ont été réévaluées de 7% par l’Etat pour 2023. Malgré le plan de sobriété, il sera difficile de maintenir les charges de fonctionnement liées à l’énergie dans les limites de l’inflation générale à 6% Nous avons noté (et nous n’étions pas les seuls) un écart entre l’ambition de réussir la transition énergétique et écologique contenue dans le projet de territoire, et les actions priorisées en 2023. Par exemple, la réfection des équipements sportifs représentent 30 % du total investi : est-ce la priorité du moment ? Les actions discutées dans chaque domaine ont été : le transfert annoncé de la compétence eau / assainissement à l’interco en 2026 doit se préparer rapidement l’expérimentation prévue pour un an sur le tri à la source des bio déchets dans les habitats collectifs à Crest n’est finalement pas retenue…parce que l’ADEME n’a encore pas répondu à une demande de co-financement : nous avons demandé que cette action soit malgré tout maintenue dans le programme d’actions. en matière de réduction des déchets à la source, nous avons estimé insuffisant le plan d’actions 2023 et demandé la mise en place d’une vraie stratégie de réduction des déchets. Rejoignez-nous !Nous avons besoin de votre énergie et de vos compétences multiples pour participer activement à nos groupes de travail, qui seront essentiels pendant cette seconde partie de mandat, et aussi pour actualiser et enrichir le programme d’ERC pour les prochaines élections municipales en 2026.Alors écrivez-nous pour nous faire part de votre souhait de participer, sur ces problématiques ou sur d’autres.
SujetElu.es référents
Quartier de l’hôpital Dominique Marcon, Athénaïs Kouidri, Gilles Rhode EauAgnès Fouilleux, Dominique Marcon, Nicolas Sizaret Tarification de la cantine et cuisine centraleAthénaïs Kouidri, Dominique MarconUrbanisme et mobilitéAgnès Fouilleux, René-Pierre Halter,  Catherine Panne, Nicolas Sizaret

Nos coordonnées :
Agnès Fouilleux : agnes@agnesfouilleux.comRené-Pierre Halter : rene_pierre.halter@yahoo.frAthénaïs Kouidri : athenais.kouidri@gmail.comDominique Marcon : marcon.domi@gmail.comCatherine Panne : catherine.panne@mairie-crest.frGilles Rhode : 06 80 56 87 03Nicolas Sizaret : nsizaret@yahoo.fr

Le 8 mars 2023 à 19h à la Salle Coloriage, nous parlerons eau potable et assainissement, avec l’intervention de Pascal Molle, directeur de recherches à l’INRAE.

Cette réunion rend compte du travail de la commission sur l’eau et propose de réfléchir à la gestion des eaux pluviales à la source, par infiltration et avec végétalisation, pour rendre les villes plus résilientes face au changement climatique… et à proposer des solutions aux déversements d’eaux usées dans la rivière ou aux glissements de terrain.


 

Le 20 janvier, et après ? 

Vendredi 20 janvier, nous les élu-e-s ERC vous avons proposé notre cérémonie des vœux : pas d’estrade, pas de petits fours, pas de discours policés, mais des interventions courtes et vivantes, des tables rondes où chacun a pu s’exprimer… et des tartes et gâteaux cuisinés par les participant-es.

Plus de 100 personnes sont venues, bravant le froid. Vous avez parlé, écrit, proposé, et beaucoup sont repartis avec l’envie de se revoir… ce qui nous stimule pour la suite. Vous avez fait part de vos rêves, de vos souhaits, de vos coups de gueule !

Vous nous avez dit

  • D’augmenter la visibilité de nos actions au Conseil municipal et au Conseil communautaire
  • D’améliorer notre communication
  • Rêver d’une ville humaine, joyeuse et bienveillante, dans le dialogue avec les villes voisines. Une cité vivante, sans peur, avec de la participation citoyenne et de la concertation.

Nous aussi ! Mais nous ne le ferons pas sans vous.

Vous nous avez demandé

De créer du lien et de la dynamique, en organisant des rencontres citoyennes régulières sur des sujets du quotidien comme l’eau ou la circulation, pour informer le public et créer un creuset d’initiatives.

Vous avez proposé la création de groupes de travail sur

  • la rénovation du quartier de l’hôpital
  • la tarification de la cantine
  • le projet de cuisine centrale
  • l’urbanisme et la mobilité

Plusieurs d’entre vous se sont déjà inscrits. Si vous voulez participer à l’un de ces groupes, écrivez à l’un-e des élu-es dont les contacts figurent ci-dessous.

Nous contacter


Nous vous avons proposé

D’assister à la prochaine réunion du Conseil municipal. Attention : durant le
conseil, le règlement intérieur impose de garder le silence. Mais en fin
de séance, vous pourrez lever la main pour poser des questions aux
élus. Votre présence serait un formidable soutien pour nous ! Et pas
seulement à la prochaine séance (il y a un conseil tous les deux mois
environ).

Nous publierons les dates des conseils et les documents préparatoires à la séance du Conseil sur la page facebook de l’association Rebond. Et nous vous tiendrons informés des sujets clés dès que nous en aurons connaissance.


La participation citoyenne s’invite au prochain Conseil municipal

Peu de gens le savent, mais selon le règlement intérieur de la mairie, « toute
question de compétence communale posée dans les mêmes termes par au
moins 10% des citoyens inscrits sur les listes électorales sera discutée
en conseil municipal
 ». 

Les crestois-es peuvent imposer au conseil municipal de débattre d’un sujet qui leur tient à cœur ! Et 10%, ça représente moins de 700 personnes. Par comparaison, près de 2000 habitants ont voté pour la liste ERC aux élections municipales de 2020.

Vous pouvez aussi solliciter les élus de la majorité, les questionner sur les décisions qu’ils prennent, ou les projets qu’ils portent : lorsque vous les rencontrez dans la rue, ou par mail. Chaque conseiller municipal a une adresse du type   prénom.nom@mairie-crest.fr et tous les conseillers municipaux sont présentés sur cette page.

Vos élus de Ensemble Réinventons Crest ont aussi une boîte mail à la mairie, mais nous vous encourageons plutôt à nous contacter en utilisant nos adresses mail personnelles, ce sera plus rapide (voir nos adresses ci-dessus).

Et vous pouvez participer à toutes les occasions ouvertes par la Mairie : la prochaine devrait être le 20 février à partir de 18h une information sur le diagnostic de circulation dans Crest sur la page facebook de la Ville : facebook.com/villedecrest (organisé par le comité agenda 21).


Prochains rendez-vous

Sur le thème de l’eau, plusieurs réunions citoyennes sont d’ores et déjà prévues :

  • Le 8 mars à 19h en Salle Coloriage, nous parlerons eau potable et assainissement, avec l’intervention de Pascal Molle, directeur de recherches à l’INRAE, sur la gestion des eaux pluviales à la source, par infiltration et avec végétalisation, pour rendre les villes plus résilientes face au changement climatique… et chercher des solutions aux déversements d’eaux usées dans la rivière ou aux glissements de terrain. 
  • En mai (date à définir), nous parlerons de l’eau de nos rivières,
    de ses usages, et de ses limites avec l’intervention du Syndicat Mixte
    de la Rivière Drôme qui nous donnera des faits, des chiffres et des
    enjeux pour aujourd’hui et demain.

D’autres
rencontres citoyennes seront organisées sur l’eau : l’état des
branchements au plomb et leur remplacement, la tarification progressive
(ou tarification sociale), les économies d’eau, la différence entre une
gestion publique et privée de l’eau (aujourd’hui à Crest : c’est Suez
qui gère l’eau potable et l’assainissement), etc.

Vous souhaitez rejoindre le groupe de travail sur l’eau ? Ecrivez à Nicolas Sizaret : nsizaret@yahoo.fr pour rejoindre le groupe.


Nous avons besoin de vous !

D’autres groupes de travail seront mis en place : sur la rénovation du quartier
de l’Hôpital, sur la tarification de la cantine, sur le projet de
cuisine centrale, sur l’urbanisme et la mobilité, sur la création d’un
lieu d’accueil pour les personnes victimes de violence.

Vous pouvez nous proposer d’en monter d’autres, avec vous… car nous avons besoin de vous, de votre énergie et de vos compétences multiples pour participer activement à ces groupes de travail, qui seront essentiels pendant cette seconde partie de mandat, et aussi pour actualiser et enrichir le programme d’ERC pour les élections
municipales de 2026.

Alors faites-nous part de votre souhait de participer, en écrivant à celles
ou ceux des élus qui portent le ou les sujets qui vous intéressent.


Vous nous avez aussi suggéré

  • de participer à d’autres actions ou modes d’action, que nous retenons et soutiendrons, mais qui seront surtout portées par les associations ou collectifs engagés sur le sujet. 
  • de soutenir la presse locale indépendante : un élément important pour la démocratie. Nous sommes invité-es à participer aux deux rencontres organisées par l’Université Populaire du Val de Drôme sur l’indépendance de la presse et de l’information, les 18 et 25 mars. 
  • de soutenir le groupe de jeunes collégiens-ennes et lycéens-ennes qui manifestent contre l’inaction climatique : les élu-es de ERC les ont rencontrés et les remercient d’être venus à nos vœux le 20 janvier. Ces jeunes se mobilisent pour une question qui nous concerne toutes et tous et ils apportent une belle énergie dont nous avons besoin.

Le PAT : Le projet alimentaire térritorial

Dernier né des projets en cours de mise en route dans les domaines qui m’intéressent, le projet alimentaire territorial (dispositif d’Etat avec co financements possibles des actions qui seront retenues) a « pour objectif de relocaliser l’agriculture et l’alimentation dans les territoires en soutenant l’installation d’agriculteurs, les circuits courts ou les produits locaux dans les cantines. Il devra être élaboré de manière collective à l’initiative de divers acteurs (collectivités, entreprises agricoles et agroalimentaires, artisans, citoyens etc.) ».
Pour cette occasion, une méthodologie nouvelle a été mise en place, puisque ce PAT est initié par un groupe de travail ouvert à des élus non conseillers communautaires. Il y a ainsi 4 agriculteurs présents dans ce groupe.
Pour ma part, j’agirai pour que les actions de ce projet facilitent l’accès des personnes les plus vulnérables à une alimentation locale de qualité, aident à une adaptation des pratiques culturales à l’urgence climatique (émissions de CO2, consommation d’eau) tout en permettant une rémunération juste des producteurs, facilitent la nécessaire résilience alimentaire sur un territoire moins dépendant des « importations » et plus accueillants pour les nouveaux producteurs. Ces objectifs sont très partagés dans le groupe de travail et c’est prometteur. Le diagnostic partagé de la situation devrait prendre au moins un an, et associer de nombreux partenaires : les actions mises en place progressivement. Je vous tiendrai au courant au fur et à mesure.

le PLH : Le programme local de l'habitat

Un programme local de l’habitat, qui doit être cohérent avec le SCOT (vori ci dessous) ne s’impose pas aux communes, même s’il constitue un cadre. Les précédents PLH (des ex communautés de communes du Crestois, et du Pays de Saillans et de la CCVD) n’ont atteint que très partiellement les objectifs qu’ils s’étaient fixés, notamment en termes de stratégie foncière et de logements pour les ménages précaires  : il n’en reste pas moins que son élaboration est l’occasion d’échanges, de diagnostics,  de réflexions stratégiques et de définition d’objectifs communs avec les acteurs du logement et les communes.

Notre territoire se caractérise par une population modeste à très modeste, un habitat devenu rare, pas toujours de bonne qualité et une forte pression récente sur les prix. Le rythme d’augmenation des logements sociaux ou conventionnés n’est pas suffisant à répondre à la demande.

Le futur PLH devrait être arrêté d’ici la fin de 2022 (pour une période de 6 ans). Les actions prioritaires devraient porter sur une augmentation de logements permettant l’accueil de tous les habitants et le desserement des ménages dans de bonnes conditions, mais aussi l’accueil des jeunes, des saisonniers et des solutions hors EHPAD pour les plus de 60 ans. L’habitat réversible étant introduit comme une solution (notamment pour les saisonniers, les jeunes travailleurs), la 3CPS aidera les communes à fixer les règles (cohérentes avec les PLU) pour ce type d’habitat.

Le SCOT : Le schéma de cohérence térritoral

Le schéma de cohérence territorial (SCOT), commun à la 3CPS et la CCVD  est un cadre d’aménagement et d’urbanisme sur une période de 20 ans qui s’impose aux communes ou intercos pour l’élaboration de leurs PLU ou PLUI. Il fait donc des choix structurants pour l’aménagement de notre vallée. Les décisions sont prises par un conseil syndical composé d’élus délégués par les 2 communautés de communes (9 pour chacune) : il faut bien reconnaître que 4 ou 5 délégué-e-s de la 3CPS sont parmi les plus assidus et actifs.

Le SCOT s’est donné un fil conducteur : l’exigence de qualité environnementale, réaffirmée dans le contexte d’urgence climatique. Parmi les grands choix faits : le revitalisation des centres des villes, bourgs et villages (pas de nouvelles zones commerciales non encore programmées), le développement de logements adaptés à la population, la consolidation de la qualité environnementale du territoire, la mobllité  durable et solidaire. Par exemple, le SCOT ne devrait pas autoriser la création ou l’extension de campings de pllus de 1ha. Les enveloppes urbaines vont être redéfinies, afin de limiter l’artificialisation de nouvelles surfaces. Bien sûr, des intérêts divergents sont mis en lumière, mais l’espoir d’un SCOT répondant aux urgences et exigences du moment est réel. En tous cas, le SCOT de la Vallée de la Drôme se profile, au dire de certains, comme l’un des SCOT les plus intéressants en France.

L’augmentation de population prévue par le SCOT (plus de 11 000 habitants supplémentaires d’ici à 2040) a exigé une étude sur la ressource en eau potable, afin de savoir si une telle augementation de la  population pourrait ne pas mettre en danger les ressources en eau, potable en particulier. Cette étude a été présentée le 9 novembre aux élus du territoire. Elle fait ressortir que les ressources en eau sont réelles mais vulénrables, et que la disponibilité de l’eau potable ne serait suffisante qu’à certaines conditions : réduction immédiate de la consommation pour qu’elle revienne dans les limites fixées par le PGRE[1], investissements limités permettant d’accéder rapidement aux ressources non encore totalement exploitées, et plus lourds à terme pour accéder à d’autres ressources que les nappes alluviales de la Drôme. L’enjeu est donc de taille afin d’éviter l’épuisement des rivières et de leurs populations, mais aussi des tensions entre les usages.

Aujourd’hui, le volume prélevé pour la seule eau potable en période d’étiage (soit 1,4 millions de m3 sur 4 millions pour l’année entière) est de près de 20 % supérieur à ce qu’il devrait être pour respecter le bon fonctionnement du milieu aquatique. Les nappes alluviales de la Drôme (dont principalement celle de Crest/Allex) sont en état de surexploitation de début juin à mi septembre, et donc les plus fragiles. Si on ne change rien, l’augmentation de la population entraînerait un besoin en eau potable de plus de 1,6 million de m3 en période d’étiage, soit un dépassement de 40% du volume prélevable sans mettre la rivière (et les nappes alluviales) en grave danger. C’est pourquoi, à court terme, il faut réduire la consommation, et à moyen terme investir pour aller chercher de l’eau dans d’autres aquifères existants et connus, dont en priorité le karst de la Gervanne. Inutile de dire que la réduction de cette consommation ne se fera pas sans difficulté, d’autant plus que d’autres usages de l’eau mettent également en danger la rivière. Des décisions politiques fortes devront être maintenant prises.

Il n’est pas inutile de rappeler que l’irrigation prélève sur le bassin versant 1,7 fois plus que l’eau potable sur l’ensemble de l’année, et 2,5 fois pour la seule période d’étiage.

[1]Plan de gestion de la ressource en eau de la Drôme et de ses affluents, élaboré en 2015, visait à limiter et partager les usages de l’eau. Le constat actuel est que les maximums prélevables en période d’été sont largement dépassés année après année.

C’est le plus gros budget de la 3CPS, avec enfance et jeunesse, et des enjeux importants en lien avec l’urgence climatique.
Depuis 2 ans, une grande partie de l’énergie et des investissements de la commission et des agents a été consacré à apaiser la guerre des poubelles à Crest, avec une concertation longue et difficile sur les points d’apport volontaires à Crest, leur esthétique et leur praticité. La question des poubelles est abordée en termes de service aux usagers (surtout crestois) plutôt qu’en termes de politique de déchets, recyclage, évitement, économie circulaire, impact environnemental, tarification, etc…. On peut en effet très largement passer du temps un peu « café du commerce » sur la meilleure localisation et la meilleure taille des conteneurs, sans faire avancer la nécessaire réduction des déchets. La commission a tendance à considérer que notre syndicat de traitement (le SYTRAD) s’occupe de tout très bien et que notre mission est seulement de bien collecter et de favoriser le tri. Or le SYTRAD ne s’occupe que de traiter les ordures qu’on lui achemine, en insistant sur la nécessité de trier, mais pas de réduction des déchets.
Bien que ce soit au cœur du projet de territoire de la 3CPS, la commission n’a toujours pas commencé à parler réduction des déchets, et économie circulaire. Une convention active avec la recyclerie l’Or des Bennes, avec financement au tonnage évité, commence à peine à être négociée. Et pourtant, à partir d’aujourd’hui, c’est la semaine européenne de réduction des déchets.

La question de la collecte des déchets verts (qui devront être obligatoirement séparés des autres ordures ménagères résiduelles à partir de 2024) vient d’être prise en charge, avec un débat en conseil communautaire qui a surtout porté sur les odeurs !
Il y a encore beaucoup de travail dans cette commission…qui a pourtant choisi le thème des incivilités pour sa prochaine réunion : est ce vraiment par ce bout là que la question du volume de déchets doit être traitée ?

La commission économique

Elle a essentiellement travaillé, depuis 2 ans, à la vente des 23 parcelles de la zone d’activités de’écoparc du Pas de Lauzun, qui sont aujourd’hui presque toutes vendues ou en cours de l’être. La commission a souvent regretté que ne demandent de s’installer dans cette zone d’activités que des entreprises existantes ayant besoin de se développer, et non par de plus grandes entreprises décidant de s’installer à Aouste. J’ai toujours plaidé pour plus de réalisme : la comcom doit proposer du foncier accessible à des entreprises existantes, en phase de développement, ce qui est un bon signe pour notre territoire. Il ne suffit malheureusement pas de le vouloir, d’offrir des beaux paysages et une qualité de vie pour que de grandes entreprises choisissent de venir.

Dans cette commission, je travaille à faire reconnaître l’économie sociale et solidaire (SCOP et SCIC en particulier) comme un acteur économique clé de notre territoire, tant pour les activités innovantes que pour des emplois pérennes et  non délocalisables. Tout le monde n’est pas près à l’entendre, mais je m’obstine !

 

L’actualité récente est la création d’une nouvelle (petite) zone d’activités aux Valernes à Crest (pas très loin de l’Or des Bennes) : 9 lots seulement  sur ce terrain vendu en 2016 par la ville de Crest à la 3CPS. Elle répond à une demande pressentie des entreprises crestoises. Pour l’instant a été validée l’installation des ambulances Jussieu. Terre de Liens (90 emplois actuellement) a fait une demande pour 2 parcelles : il semble que les élu-e-s majoritaires de Crest n’y soient pas très favorables.

Dominique Marcon – Conseillère municipale Ensemble Réinventons Crest, conseillère
communautaire 3CPS

1 - carte d'identité de la communauté de communes

Notre  jeune communauté de communes l3CPS de son petit nom = Communauté de Communes du Crestois et du Pays de Saillans) regroupe 15 communes et gère, pour 15 000 habitants, un budget à peu près équivalent à celui de la Ville de Crest : 10M€ en fonctionnement (9M€ à Crest) , 3,5M€ en investissements (3M€ à Crest) dont les stations d’épuration et les équipements sportifs. Elle a été créée en 2014 seulement, elle est donc encore toute jeune. Notre voisine la CCVD fait figure de grande sœur, née en 2002, avec 31 000 habitants de 29 communes et un budget 3 fois supérieur. D’ailleurs, nous organisons en commun plusieurs activités ou services, comme le service public de la rénovation énergétique de l’habitat, la stratégie forestière, le SCOT.

La communauté de communes exerce des missions autrefois dévolues aux communes. Dans l’ordre de taille au budget de fonctionnement 2022 : collecte des déchets (2,1M€), enfance jeunesse (2M€), action économique (1,2M€), équipements sportifs (0,8M€), logement (0,1M€), services généraux (3,5M€) et la fibre optique (0,5M€). La gestion de l’eau potable devrait lui être transférée en 2026.

 

39 élus siègent au conseil communautaire, dont le nombre est proportionnel à la taille des communes : il y a donc 19 conseillers de Crest (15 de la majorité, 4 de la minorité), 5 de Aouste, 2 de Mirabel, 2 de Saillans, et 11 représentants des petites communes. On comprend que la majorité crestoise, avec 15 élus sur 39 dispose d’une force de frappe évidente.

2- le fonctionnement institutionnel de la 3CPS et le rôle que peut y jouer une simple conseillère

.Le fonctionnement institutionnel est tel que les décisions se préparent, ou se prennent pour celles qui peuvent l’être, en exécutif : rencontre hebdomadaire des 7 vice présidents délégués, chacun étant affecté à une mission (à part finances et équipements sportifs qui restent sous la responsabilité du Président). Les réunions du conseil communautaire entier (à peu près 1 par mois) sont un lieu de débat, et valident pour l’essentiel les décisions déjà préparées en exécutif, et/ou validées en commission.

Les commissions fonctionnent de façon hétérogène, selon les sujets et la volonté de leur vice président-e. Elles sont un lieu d’instruction des décisions, mais tous les sujets relatifs à leur champ n’y sont pas automatiquement traités. Une conseillère communautaire de base, comme moi, peut y faire valoir son point de vue, proposer de contribuer à l’élaboration des choix, mais c’est toujours le vice président qui décide de transformer ces options en décisions, et de porter ou non ces débats en commission, en exécutif, et en conseil communautaire. C’est peut-être pour cette raison que les commissions sont le théâtre d’un absentéisme important ???

Vous l’aurez compris, à la 3CPS, beaucoup dépend des vice présidents. Le Président, lui, est souvent présent dans les commissions mais intervient peu dans les débats.

Une nouveauté récente, intéressante et à suivre : la possibilité pour des conseillers municipaux non conseillers communautaires de participer à des groupes de travail sur des sujets particuliers. Le premier de ces groupes de travail est en cours de constitution en vue d’élaborer un projet alimentaire territorial https://agriculture.gouv.fr/quest-ce-quun-projet-alimentaire-territorial (je vous en parlerai plus tard), avec une aide de l’Etat sur 3 ans.

Vous l’aurez compris, il s’agit d’un fonctionnement complexe, très classique et plutôt pyramidal, comme c’est le cas dans à peu près toutes les communautés de communes, et la participation des habitants n’y est pas (encore) d’actualité. Pas facile de se faire entendre sur ce sujet.

Vous l’aurez compris, à la 3CPS, beaucoup dépend des vice présidents. Le Président, lui, est souvent présent dans les commissions mais intervient peu dans les débats.

Une nouveauté récente, intéressante et à suivre : la possibilité pour des conseillers municipaux non conseillers communautaires de participer à des groupes de travail sur des sujets particuliers. Le premier de ces groupes de travail est en cours de constitution en vue d’élaborer un projet alimentaire territorial https://agriculture.gouv.fr/quest-ce-quun-projet-alimentaire-territorial (je vous en parlerai plus tard), avec une aide de l’Etat sur 3 ans.

Vous l’aurez compris, il s’agit d’un fonctionnement complexe, très classique et plutôt pyramidal, comme c’est le cas dans à peu près toutes les communautés de communes, et la participation des habitants n’y est pas (encore) d’actualité. Pas facile de se faire entendre sur ce sujet.

Dominique Marcon – Conseillère municipale Ensemble Réinventons Crest, conseillère
communautaire 3CPS